COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Montréal, 27 décembre 2015 – Le vendredi 4 décembre, la loi 54 a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Cette loi améliore le bien-être et la sécurité des animaux au Québec. La SPA Canada fut l’instigatrice du mouvement qui permet maintenant de restreindre les activités des propriétaires d’usines à chiots et qui permet également que certains animaux soient mieux protégés.

C’est au prix de huit années de campagne acharnée par la SPA Canada que ce résultat a pu être obtenu. En 2007, l’organisme met en place sa campagne provinciale pour rendre illégales les usines à chiots au Québec. Durant cette année, plus de 50 000 personnes signent la pétition papier initiée par la SPA Canada. En 2008 c’est une centaine de manifestants, accompagnés de chiens provenant d’usines à chiots, qui se réunissent devant les bureaux du premier ministre de l’époque, Jean Charest, pour lui remettre les pétitions. Le ministre Geoffrey Kelley, alors député, vient rencontrer les manifestants et assure à la SPA Canada qu’il se penchera sur le dossier en priorité. Le lendemain, à la demande du ministre du MAPAQ de cette période, M. Claude Béchard, M. Kelley affirme devant les médias qu’il mettra en place un groupe de travail sur le bien-être des animaux en vue d’améliorer la loi actuelle non seulement pour aborder le problème des usines à chiots, mais aussi pour une meilleure protection de tous les animaux du Québec.

À la suite de ces promesses, la SPA Canada continue à faire pression et à se battre. De 2007 à ce jour, des agents de sensibilisation à la cause animale arpentent les rues d’un bout à l’autre de la province pour faire signer des pétitions, éduquer le public sur le fléau des usines à chiots, le bien-être animal et l’absence de loi les régissant. Cela représente plus de 17 000 heures de sensibilisation et d’éducation active par année sur le terrain!

Les efforts de la SPA Canada ne se sont pas arrêtés là : des manifestations régionales, des conférences, des débats et des rencontres avec le monde politique et les médias sont organisés régulièrement. Plusieurs enquêtes afin de traquer, documenter et répertorier les usines à chiots au Québec sont menées. La création d’un mécanisme de signalement anonyme de celles-ci est mise en place pour inciter la population à devenir proactive dans ce combat. Et bien sûr, la SPA Canada s’est toujours mise à la disposition des citoyens, des médias, des forces de l’ordre et des politiciens pour répondre à leurs interrogations sur le sujet. Des personnalités publiques comme Brigitte Bardot, Patricia Tulasne, Georges Laraque, Joëlle Morin ou encore Jacques Godin ont rejoint les rangs de la SPA Canada pour exiger une législation qui mette fin aux usines à chiots et améliore le droit des animaux.

La SPA Canada tient à remercier chaudement la population et tous les organismes pour la défense des animaux qui ont participé de près ou de loin à cette victoire historique.

Cependant, le combat continue. La nouvelle loi présente de nombreuses lacunes : plusieurs catégories d’animaux comme les animaux exotiques, de cirque ou encore d’élevage ne sont pas protégées par cette dernière. Certains traitements cruels ne sont toujours pas punissables par la loi. C’est le cas par exemple du dégriffage, illégal à ce jour dans 18 pays et qui reste donc toujours admis au Québec. (Pour plus de détails, voir également notre communiqué de presse « Loi 54 : Le Québec va-t-il réellement mieux traiter ses animaux? ».) C’est pour cette raison que la SPA Canada continuera sa lutte pour améliorer la loi pour entre autres inclure toutes les espèces animales.

Pour plus d’information

SPA Canada accordera avec plaisir des entrevues aux médias.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter :

Katherine Mac Donald

Assistante du directeur général et porte-parole

438-885-7722 ou kmacdonald@spacanada.org

spacanada.org