COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour diffusion immédiate

 

Communiqué de presse : Recueillement mortuaire à la mémoire des martyrs du Berger Blanc le 19 mai 2012

 

Ottawa – 19 mai 2012. Le 19 avril dernier, lors d’une « action surprise », la SPA Canada infiltrait le hall principal de l’Hôtel de Ville de Montréal avec une pièce de l’artiste sculpteur Tony Fortin en guise de protestation à l’inertie de Gérald Tremblay dans le dossier des fourrières publiques. Ce cadeau soulignait en grande pompe le premier anniversaire de la diffusion des scènes horrifiques de l’émission Enquête de Radio-Canada dans laquelle un enquêteur de SPA Canada infiltrait le Berger Blanc. Bien qu’une conférence de presse inattendue et hors du commun faisait l’objet de très haute surveillance, la sécurité en place s’avérait impuissante sous les lumières des caméras et la livraison a pu se dérouler selon le plan qui, à priori, semblait un peu risqué et précaire. L’œuvre d’art d’une valeur minimale de 5000 $, intitulée Gérald aux mains de fer, s’avère un amalgame de bois et de fer visant à dépeindre l’impuissance des « sans-voix » de ce monde face à la froideur de décisions politiques motivées par des intérêts économiques non durables. Le cadeau gracieusement offert par le sculpteur engagé, a été mis au placard vendredi le 20 avril dernier, la Ville outrepassant ainsi les conditions imposées par les organisateurs. En effet, l’œuvre est présentement remisée dans les bas-fonds de l’immeuble, malgré le fait que le don est conditionnel à ce que la pièce évocatrice demeure exposée en permanence à l’endroit imposé par l’organisme le 19 avril dernier. Une entente verbale, sous surveillance de témoins, avec Ariane Lareau, attachée de presse du cabinet du maire, stipulait qu’ils devaient impérativement entrer en contact avec SPA Canada et l’artiste impliqué avant de bouger la sculpture, ce qu’ils ont omis de faire. Cette négligence fait preuve d’un flagrant et préoccupant manque de respect envers les artistes visuels, et démontre que la Ville s’efforce d’ignorer totalement les revendications des opposants à la maltraitance animale. À travers cette action, l’organisation comptait offrir un lieu de recueillement à la population à la mémoire des horreurs commises au Berger Blanc.

Selon Gabriel Villeneuve, directeur de campagnes pour SPA Canada, un tel geste est évocateur d’indifférence de la part de l’administration Tremblay face aux 25 000 animaux tués et torturés inutilement chaque année au Berger Blanc, d’autant plus que l’œuvre était très peu menaçante du fait qu’elle se fondait complètement à travers une exposition permanente, et que rien n’indiquait un lien direct avec le Berger Blanc. « De garder l’œuvre en exposition dans le hall d’entrée aurait fait beaucoup moins de bruit », ajoute-t-il, d’un ton moqueur. Il poursuit en affirmant que l’administration Tremblay nous fait une très alarmante prestation de manque de respect auprès des citoyens compatissants envers les animaux et nous démontre à quel point le dossier de la cruauté envers les animaux perpétrée au Berger Blanc n’est pas important pour eux.

La SPA Canada considère ce geste comme un affront inopportun envers tous les défenseurs de la cause animale et invite la population à se vêtir de noir et à joindre les rangs de l’indignation, afin de prendre part à une veillée mortuaire devant l’Hôtel de Ville de Montréal. L’objectif est de réclamer le retour de l’œuvre symbolique à la vue de tous les passants, ainsi que l’instauration d’une fourrière publique à Montréal.

 

À propos de la SPA Canada :

La SPA Canada est un organisme national sans but lucratif qui a pour mission de promouvoir la défense des droits de toutes les espèces animales par le biais de l’éducation et la sensibilisation.

 

– 30 –

 

SPA Canada accordera avec plaisir des entrevues aux médias.

Pour plus de renseignements, veuillez composer le

1-877-630-NEWS (6397) ou media@spacanada.org

 

 

Communiqué de presse : http://zc.vg/8o5bU?m=0